L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a dressé un constat tragique concernant les flux migratoires en 2024. Selon les données recueillies par l’agence des Nations unies pour les migrations, au moins 8 938 personnes ont perdu la vie en tentant de rejoindre une nouvelle terre d’accueil. Un chiffre déjà dramatique, qui pourrait être largement sous-estimé, l’OIM précisant que de nombreux décès restent non documentés.
Ces pertes humaines, réparties à travers les différentes routes migratoires du monde, font de 2024 l’année la plus meurtrière jamais enregistrée. Cette tendance s’inscrit dans une dynamique inquiétante : depuis cinq ans, le nombre de morts sur les chemins de l’exil ne cesse d’augmenter, illustrant les dangers croissants auxquels sont confrontés les migrants.
Entre naufrages en mer Méditerranée, disparitions dans le désert du Sahara, violences aux frontières et conditions extrêmes dans les jungles et montagnes traversées, les candidats à l’exil font face à des risques accrus. L’OIM rappelle ainsi l’urgence d’une action internationale pour sécuriser les routes migratoires et mettre en place des mécanismes de protection plus efficaces pour ces milliers de personnes en quête d’un avenir meilleur.
