« Une étape décisive ! Les ambassadeurs de l’Union européenne ont réussi à parvenir à un consensus sur le règlement relatif aux situations d’urgence et de force majeure dans le domaine de l’immigration et de l’asile ». C’est par ce tweet que la Présidence Espagnole vient d’annoncer le règlement de la crise migratoire qui touche l’Union Européenne.
Cet accord sur le règlement « d’urgence » a été formellement adopté lors d’une réunion des ambassadeurs à Bruxelles, chargés de finaliser un dossier sur lequel les 27 ministres de l’Intérieur n’avaient pas pu trouver de terrain d’entente la semaine précédente.
Au cours des négociations, l’Italie avait émis des objections concernant certaines dispositions du règlement, notamment celles liées aux opérations de recherche et de sauvetage menées par les navires des organisations non gouvernementales en Méditerranée. Le gouvernement italien avait soutenu que de telles opérations agissaient comme un facteur d’attraction pour les migrants.
De son côté, l’Allemagne avait joué un rôle crucial en défendant les opérations des ONG en mer, arguant que le sauvetage des vies en détresse en mer était non seulement un devoir légal, mais aussi une obligation humanitaire et morale.
L’accord préliminaire conclu lors de cette réunion ouvre désormais la voie à l’élaboration de règles communes visant à gérer l’afflux massif et imprévu de demandeurs d’asile, une composante essentielle de la réforme de la politique migratoire de l’Union européenne.
