Le juge d’instruction du tribunal de première instance de Ben Arous a émis deux mandats de dépôt à l’encontre de deux cadres de la Pharmacie Centrale, dont une femme, pour des accusations liées à l’exploitation de la fonction publique dans le but de tirer un avantage illégitime pour soi-même ou pour autrui, ainsi qu’à des faits de préjudice à l’administration, selon une source judiciaire bien informée.
L’affaire remonte à l’année 2015, lorsqu’il a été constaté la disparition d’une « recette technique » pour la fabrication de certains médicaments, après que la décision ait été prise de cesser leur importation et de les produire localement dans les laboratoires de la Pharmacie Centrale. Cependant, il a été découvert par la suite que cette technologie était disponible auprès d’une entreprise privée concurrente.
Après l’ouverture de l’enquête, les deux cadres ont été retenus et envoyés devant le juge d’instruction, qui a émis à leur égard deux mandats de dépôt en attendant la poursuite des investigations dans cette affaire.