Face à la montée en puissance de la Chine et à l’éventualité d’un retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les États-Unis intensifient leurs alliances stratégiques dans le Pacifique. Lors d’un sommet trilatéral historique qui s’est tenu à Camp David le 11 avril, le président Joe Biden a rencontré le premier ministre japonais, Fumio Kishida, et le président philippin, Ferdinand Marcos Jr.
Cette réunion marque le début d’une nouvelle phase de coopération entre les États-Unis, le Japon et les Philippines pour faire face collectivement aux défis régionaux. En renforçant leurs liens militaires, économiques et technologiques, ces pays cherchent à créer un réseau d’accords plus résistant aux changements politiques internes aux États-Unis.
La presse japonaise a même forgé l’expression « Moshitora » (« Et si Trump… ») pour exprimer les préoccupations quant à un possible retour de l’ancien président américain et les répercussions que cela pourrait avoir sur la politique étrangère. Pour contrer cette incertitude, les États-Unis et leurs alliés s’efforcent de consolider leurs engagements mutuels, notamment en encourageant le Japon à assumer davantage de responsabilités militaires et financières pour assurer la stabilité régionale.
En résumé, ce sommet trilatéral représente un avertissement clair à la Chine quant à l’unité et à la détermination des États-Unis et de leurs alliés dans la région du Pacifique, tout en anticipant les possibles bouleversements politiques à Washington.
