La mort d’Ismaïl Haniyeh, chef politique du Hamas, tué hier à l’aube lors d’une frappe à Téhéran, a suscité des réactions indignées de la part des soutiens du Hamas dans le monde musulman. Cette attaque a ravivé les tensions dans une région déjà marquée par de nombreux conflits.
L’ONU, l’Union européenne et les États-Unis ont tous appelé à la retenue, exprimant leur crainte d’une escalade au Moyen-Orient. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré que « les attaques que nous avons vues dans le sud de Beyrouth et à Téhéran représentent une dangereuse escalade à un moment où tous les efforts devraient au contraire mener à un cessez-le-feu à Gaza, à la libération des otages israéliens, et à une augmentation massive de l’aide humanitaire pour les Palestiniens à Gaza ».
En réponse à cette crise, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni en urgence hier soir, à la demande de l’Iran. Cette réunion visait à évaluer les implications de cette attaque et à rechercher des solutions pour éviter une aggravation des hostilités dans la région. Les efforts internationaux se concentrent désormais sur la prévention d’une spirale de violence et la promotion de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient.