Cette rencontre a porté sur les raisons réelles et profondes qui ont conduit à la situation épidémiologique actuelle, qui devient de jour en jour plus complexe et dangereuse.
En effet, le chef de l’Etat a souligné que la perte de la bataille était le fruit d’un certain nombre de choix politiques qui n’ont pas tenu compte des droits de l’homme les plus élémentaires, mais a fait l’objet d’intérêts partisans étroits, d’où leur inefficacité.
Après un long entretien sur toutes les questions à tous les niveaux sanitaire, économique et social, le Président de la République a décidé ce qui suit :
1) Intensifier le travail diplomatique pour accélérer le processus de mise en place des vaccinations contre le Covid-19.
2) Diviser le pays en régions de sorte que chaque région comprenne au moins deux gouvernorats, en fonction de l’incidence des cas d’infection pour 100 000 habitants au cours des 14 jours derniers.
3) Créer des équipes de travail constituées de cadres militaire, sécuritaire et sanitaire sous la supervision du Directeur Général de la Santé Militaire pour intensifier les opérations de vaccination selon les recommandations du Comité Scientifique de la Vaccination.
4) Inviter le personnel médical et paramédical, y compris les spécialistes biomédicaux diplômés au cours des trois dernières années, à effectuer un service national et ce par le biais d’une notification qui sera publiée dans tous les médias. Les intéressés s’adressent au centre régional le plus proche de circonscription et de mobilisation pour s’inscrire puis ils seront répartis sur les différentes régions.
5) Initier la concentration des équipes de terrain dans les régions prioritaires en termes de propagation de l’infection pour entreprendre les opérations de vaccination.
Ces mesures seront appliquées d’abord au gouvernorat de Tataouine, étant donné qu’il connaît une large propagation de l’infection. L’ordre des régions sera revu en fonction du taux d’incidence de contaminations.