La chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Tunis a décidé, le lundi 26 août 2024, de refuser la libération du secrétaire général de l’Union populaire républicaine (UPR), Lotfi Mraihi, et de reporter son affaire à une date ultérieure.
Pour rappel, Lotfi Mraihi a été condamné le 18 juillet par la chambre correctionnelle du Tribunal de première instance de Tunis à huit mois de prison, à une amende de deux mille dinars, et à une interdiction à vie de se présenter aux élections une fois le jugement devenu définitif.
Mraihi est notamment accusé d’avoir tenté d’influencer les électeurs lors de l’élection présidentielle de 2019 en offrant de l’argent. Quatre autres responsables de l’UPR ont reçu la même peine, à l’exception de l’interdiction de candidature.
Lotfi Mraihi a été arrêté le soir du mercredi 3 juillet 2024.
Le président de l’UPR et la secrétaire générale du parti sont également soupçonnés de blanchiment d’argent, de déplacement illégal de biens et d’ouverture de comptes à l’étranger sans autorisation de la Banque centrale.
Selon Mohamed Zitouna, porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, l’affaire a été mise en lumière par la secrétaire générale de l’UPR, qui avait été interrogée dans une autre enquête concernant de faux parrainages. Elle a avoué avoir aidé Mraihi à transférer de l’argent vers ses comptes à l’étranger. La secrétaire générale a été placée en garde à vue, et un mandat de recherche a été émis contre Lotfi Mraihi.
