In October 18th, 2014: in the theater of Sidi Mansour, city in the suburb of Sfax, the second city of the country, more than 10 000 partisans of Ennahdha gathered for a big meeting of the Islamist party. Under a blazing sun, Rached Ghannouchi, president of the party, orchestrates an electoral meeting with presentations of both lists Ennahdha (Sfax1 and 2), talk about candidates and final speech of Ghannouchi. (Photo by Nicolas Fauqu??/Corbis via Getty Images)

Pas moins de 113 membres et dirigeants du parti islamiste d’Ennahdha ont signé un communiqué dans lequel ils annoncent leur démission du parti, assurant, disent-ils, qu’ils ont été poussé à le faire, après avoir échoué à assainir la direction du parti de l’intérieur.

Ce qui laisse supposer qu’ils vont, probablement, tenter de le faire en s’organisant en dehors de ses structures. Ces démissionnaires accusent, en effet, la direction actuelle du parti de l’avoir mené à l’état de délabrement et d’isolement qu’il connait, en ce moment, sur le plan national, et d’assumer une grande part de la responsabilité dans la détérioration de la situation générale dans le pays, ce qui a ouvert la voie devant un putsch.

Parmi les principaux signataires de cette démission collective, on note la présence de Samir Dilou, Abdellatif Makki et Mohamed Ben Salem, ainsi que de nombreux députés gelés et membres du conseil de la Choura du parti.