Le 24 février 2022, les forces armées russes ont lancé une invasion simultanée de l’Ukraine à partir de neuf directions différentes, marquant le début d’un conflit majeur en Europe. Plus de 220 000 soldats russes ont été mobilisés pour cette offensive. Contrairement à une simple quête territoriale, cette agression vise à éroder la souveraineté ukrainienne et à commettre des actes de génocide.
Au cours des deux années écoulées depuis le début de l’invasion, l’Ukraine a remporté des succès importants sur le champ de bataille, reconquérant plus de la moitié des territoires occupés. Cette résistance a forgé l’expérience de l’armée ukrainienne, en faisant la force la plus chevronnée d’Europe face aux forces russes.
L’Ukraine exprime sa gratitude envers la coalition internationale qui a soutenu ses capacités militaires durant cette période. Cette guerre est perçue comme un affrontement entre la défaite du régime poutinien et l’effondrement du système international actuel. Il n’y a pas de compromis possible.
Concernant les développements récents, le 18 février, les forces ukrainiennes ont achevé le retrait d’Avdiivka après une défense héroïque de près de dix ans contre les forces russes. Bien que la Russie ait réussi à prendre la ville, cela s’est fait au prix de pertes matérielles et humaines considérables. Le contrôle d’Avdiivka n’offre aucun avantage stratégique significatif à la Russie.
Sur le plan diplomatique, l’Ukraine a signé des accords de sécurité avec l’Allemagne et la France le 16 février, s’inscrivant ainsi dans la Déclaration de Vilnius du G7. Ces accords, valides jusqu’à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, renforcent les liens de sécurité avec ses partenaires européens. D’autres accords similaires avec le Danemark et les Pays-Bas sont attendus.