Le président américain Donald Trump se rendra en Arabie saoudite, au Qatar et aux Émirats arabes unis du 13 au 16 mai, a annoncé mardi sa porte-parole Karoline Leavitt. Ce déplacement intervient dans un contexte de tensions accrues, marqué par le conflit en cours à Gaza et les négociations en suspens avec l’Iran.
Il s’agira du deuxième déplacement international de Donald Trump depuis le début de son second mandat, après sa visite prévue à Rome ce samedi pour assister aux obsèques du pape François.
L’objectif de cette tournée, selon la porte-parole de la Maison Blanche, est de « renforcer les liens » avec les partenaires de la région. Aucun détail sur le programme officiel n’a encore été communiqué.
Avant le décès du souverain pontife, Trump avait déjà prévu de réserver son premier voyage important à l’Arabie saoudite, comme il l’avait fait au début de son premier mandat (2017-2021), marquant ainsi la priorité accordée à ce partenaire stratégique.
Le président américain espère notamment convaincre Riyad de rejoindre les accords d’Abraham, qui ont permis à plusieurs pays arabes de normaliser leurs relations avec Israël. Toutefois, l’intensification des hostilités à Gaza complique sérieusement cette initiative.
Mardi, Donald Trump s’est entretenu avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, affirmant qu’ils étaient « sur la même ligne sur tous les sujets ».
Trump, dont la proximité avec la droite israélienne est bien connue, a récemment suscité la polémique en évoquant une éventuelle prise de contrôle de la bande de Gaza par les États-Unis, avec l’idée de la reconstruire et d’en faire une « Riviera du Moyen-Orient » après le départ de ses habitants.