L’armée israélienne mène une offensive d’une ampleur inédite à Gaza depuis la trêve du 19 janvier
Israël a lancé une série de frappes massives sur la bande de Gaza, marquant l’attaque la plus intense depuis la mise en place du cessez-le-feu le 19 janvier. Selon la Défense civile palestinienne, ces frappes ont causé la mort d’au moins 330 personnes, principalement des enfants, des femmes et des personnes âgées. Le Hamas accuse Israël d’avoir « repris la guerre ».
Dans un communiqué diffusé sur Telegram, les Forces de défense israéliennes et l’Agence de sécurité intérieure ont revendiqué ces « frappes étendues sur des cibles terroristes appartenant au Hamas ». Le ministère de la Santé de Gaza a également signalé des centaines de blessés, dont plusieurs dans un état critique.
Un haut responsable du Hamas tué
Parmi les victimes figure Mahmoud Abou Watfa, général de division et chef du ministère de l’Intérieur de Gaza. Il supervisait la police et les services de sécurité du Hamas. Selon des sources internes au mouvement, il a été tué à Gaza-ville lors des frappes nocturnes.
Réaction israélienne et accusations du Hamas
Le gouvernement israélien a justifié ces attaques en réponse au refus du Hamas de libérer les otages et de négocier avec les médiateurs internationaux. Il a affirmé son intention d’intensifier son action militaire contre le mouvement palestinien. De son côté, le Hamas accuse Benyamin Netanyahou de vouloir torpiller la trêve et de « sacrifier » les otages israéliens en relançant l’offensive.
Réaction des Houthis au Yémen
Les rebelles houthis, soutenus par l’Iran, ont condamné ces frappes et annoncé leur intention de poursuivre l’escalade contre Israël, notamment en menaçant de cibler des navires israéliens en mer Rouge.
Des scènes de chaos à Gaza
Des images diffusées montrent des blessés évacués en urgence vers les hôpitaux de Gaza, notamment à Khan Younès, où 103 morts ont été recensés. D’autres victimes ont été signalées à Gaza-ville et ailleurs dans l’enclave palestinienne.
