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Tunisie

Gaza : l’alerte poignante de la Société des journalistes de l’AFP

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Dans un communiqué exceptionnel publié ce lundi 21 juillet, la Société des journalistes de l’AFP tire la sonnette d’alarme sur les conditions de survie extrêmes des reporters de l’agence toujours présents dans la bande de Gaza.

Aujourd’hui, seuls « une pigiste texte, trois photographes et six pigistes vidéo » continuent de couvrir la situation sur le terrain, en l’absence de la presse internationale, toujours interdite d’accès au territoire. Ces journalistes sont devenus les seuls témoins directs de ce qui s’y passe.

Parmi eux, Bashar, photographe et ancien fixeur de l’AFP, incarne cette détresse. Dans un message publié sur Facebook, il écrit :
« Je n’ai plus la force de travailler. Mon corps est maigre, je ne peux plus continuer. »
Réfugié dans les ruines de sa maison avec sa mère et ses frères et sœurs, il lance un appel à l’aide désespéré :
« Je souhaiterais que M. Macron puisse m’aider à sortir de cet enfer. »

Malgré un salaire toujours versé par l’AFP, les journalistes ne peuvent plus subvenir à leurs besoins élémentaires : les denrées sont rares, hors de prix, et les déplacements se font à pied ou en charrette à cause du manque de carburant et du danger constant.

« Leur santé décline, leur force les abandonne. Certains s’effondrent littéralement de faim », alerte le communiqué, qui évoque des appels au secours devenus quotidiens.

L’AFP, qui n’a jamais vu un collaborateur mourir de faim depuis sa création en 1944, conclut avec gravité :
« Nous refusons de les voir mourir. »

Actualités.

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