À partir du 11 janvier 2025, les demandeurs de visa de longue durée pour l’Italie devront fournir leurs empreintes digitales, conformément au décret-loi 145/2024. Cette exigence, déjà appliquée aux visas de courte durée, sera élargie à toutes les catégories de visas, y compris ceux liés à l’emploi, aux études, au regroupement familial, à la retraite et aux investissements.
Les candidats devront se présenter en personne dans les consulats italiens pour soumettre leurs données biométriques, qui seront conservées pendant 59 mois. Bien que rapide, cette démarche impose des contraintes supplémentaires, notamment en termes de prise de rendez-vous et de déplacements vers les consulats, généralement situés dans de grandes villes.
Cette mesure s’inscrit dans une stratégie visant à sécuriser les entrées sur le territoire italien et à renforcer les contrôles migratoires, afin de réduire les risques d’infiltration criminelle. Si elle vise également à simplifier les démarches futures grâce à la centralisation des données biométriques, elle pourrait toutefois rallonger les délais pour obtenir un rendez-vous consulaire, en particulier dans les pays où la demande est élevée.
Les étudiants internationaux, notamment ceux en provenance de pays comme l’Iran ou l’Afghanistan, seront particulièrement impactés par ces nouveaux délais, ce qui pourrait compliquer leur accès à l’éducation en Italie. Cependant, la réforme pourrait apporter des avantages à long terme en rendant les démarches ultérieures plus simples et rapides.
Cette initiative s’inscrit dans un processus plus large de modernisation de la politique migratoire italienne, qui prévoit d’autres réformes en 2025. Si des solutions sont mises en place pour réduire les délais de traitement et améliorer l’accès aux services consulaires, ces mesures pourraient devenir un modèle pour d’autres pays européens cherchant à renforcer leurs politiques de sécurité.