Le président américain Joe Biden est arrivé à Berlin le jeudi 17 octobre 2024 pour une visite officielle marquée par des échanges cruciaux sur le conflit au Proche-Orient et la guerre en Ukraine. Cette rencontre avec les principaux partenaires européens vise à coordonner les efforts pour un cessez-le-feu à Gaza et renforcer l’aide à Kiev, alors que l’Europe fait face à des tensions croissantes.
Réactions après la mort de Yahya Sinouar
L’annonce de l’élimination de Yahya Sinouar, chef du Hamas, par l’armée israélienne à Gaza, a suscité des réactions immédiates. Joe Biden, à son arrivée à Berlin, a confirmé avoir contacté le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour cessez-le-feu à Gaza, soulignant qu’il est « temps de mettre fin à cette guerre » et de libérer les otages .
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, prévoit de se rendre prochainement en Israël pour poursuivre les efforts diplomatiques. Selon Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale, la mort de Sinouar représente « une opportunité pour améliorer les conditions de vie à Gaza et en Israël ».
Renforcement de la coordination sur l’Ukraine
Outre le Proche-Orient, la guerre en Ukraine demeure un dossier prioritaire des discussions. Cette visite permet à Joe Biden de consolider la mobilisation en faveur de Kiev, après la présentation par le président ukrainien Volodymyr Zelensky de son « plan de victoire » à l’Union européenne et à l’Otan. Cependant, les divisions au sein des Alliés commencent à apparaître, notamment concernant les demandes de garanties de sécurité de l’Ukraine.
L’Allemagne, deuxième plus grand fournisseur d’armes à l’Ukraine après les États-Unis, a annoncé la réduction de son budget militaire pour Kiev en 2025, ce qui inquiète certains partenaires. Emmanuel Macron a souligné l’importance de maintenir une implication forte et de discuter de la participation de l’Ukraine aux sommets de l’Otan.