Karim Krifa, le leader du Parti Destourien Libre et membre de l’équipe de défense de la présidente du parti, Abir Moussi, a déclaré ce mardi 28 novembre que Moussi est en détention parce qu’elle s’est exprimée librement et a remis en question la légitimité des élections pour la deuxième chambre législative et la nouvelle division territoriale.
« Le cas d’Abir Moussi est politique. Elle a payé le prix pour éclairer les Tunisiens sur la situation prévalant dans le pays à tous les niveaux et pour exercer ses droits politiques », a-t-il affirmé.
Krifa a souligné qu’Abir Moussi est actuellement en grève de la faim ouverte, et sa santé se détériore de jour en jour.
Il a ajouté que sa défense réclame sa libération immédiate, citant l’absence de tout crime et l’échec à suivre les procédures appropriées lors de son arrestation. « Il n’y a aucune justification pour recourir à l’article 72 du code pénal, qui prévoit la peine de mort pour les tentatives de changer la forme de l’État », a-t-il précisé.
