Le rappeur tuniso-italien Ghali a provoqué la controverse avec sa performance au 74ème Festival de la Chanson Italienne de Sanremo. Sa chanson « Casa Mia » (Ma Maison), qui abordait la question de Gaza et incluait la phrase « Stop au génocide », a suscité la colère de l’ambassadeur israélien en Italie.
L’ambassadeur israélien a condamné l’utilisation de la scène du Festival de Sanremo pour propager ce qu’il a qualifié de « haine et de provocations superficielles et irresponsables ».
Cependant, diverses personnalités politiques et la Rai (radiodiffuseur public italien) ont commenté et réagi aux déclarations de l’artiste, exprimant à la fois l’indignation et le soutien.
Lors d’une apparition dans l’émission « Domenica In », le rappeur âgé de 30 ans a répondu aux critiques de l’ambassadeur. Il a exprimé son mécontentement face à la réaction de l’ambassadeur, déclarant : « Ce n’est pas normal qu’il parle ainsi. Je ne sais pas comment répondre. Je suis très mécontent de sa réaction. » Ghali a souligné qu’il écrivait des chansons depuis l’âge de 13 ou 14 ans et qu’il abordait toujours les événements actuels. Il a remarqué : « Je n’ai pas commencé le 7 octobre. Les gens ont l’impression de risquer quelque chose s’ils disent ‘vive la paix’. »
Il est à noter que dans « Casa Mia », Ghali chantait : « Mais comment pouvez-vous dire que tout est normal ici ? Pour tracer des frontières avec des lignes imaginaires, vous bombardez un hôpital pour un bout de terre ou de pain. Il n’y a jamais de paix. »
