La performance engagée de Ghali : Entre polémique et liberté d’expression

La prestation enflammée du rappeur italo-tunisien Ghali lors de la finale du prestigieux Festival de Sanremo a fait couler beaucoup d’encre. En interprétant sa chanson engagée « Casa Mia », Ghali a suscité la controverse en abordant le sujet sensible de Gaza et en lançant un appel vibrant pour mettre fin au génocide.

L’ambassadeur israélien en Italie a vivement réagi, dénonçant une instrumentalisation de la scène du festival pour propager des messages de haine et de provocation. Cette réaction a entraîné une série de commentaires divers, certains exprimant leur indignation tandis que d’autres soutenaient l’artiste dans sa liberté d’expression.

Invité sur le plateau de l’émission « Domenica In », Ghali a pris la parole pour répondre aux critiques, soulignant qu’il écrivait ses chansons depuis son adolescence et qu’il n’avait pas l’intention de cesser d’aborder des sujets brûlants pour autant. Il a également exprimé son désarroi face à la peur que beaucoup ressentent à l’idée de prôner la paix.

Dans les paroles percutantes de « Casa Mia », Ghali lance un appel à la réflexion : « Mais comment pouvez-vous dire que tout est normal ici ? Pour tracer des frontières avec des lignes imaginaires, vous bombardez un hôpital pour un bout de terre ou de pain. Il n’y a jamais de paix ».