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Le PDL réagit à l’arrestation d’Abir Moussi

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Dans un communiqué public, le Parti destourien libre (PDL) a vivement critiqué ce qu’il considère comme des violations graves et arbitraires, notamment l’emprise du pouvoir exécutif sur les services administratifs, le non-respect du principe d’égalité des citoyens face au service public, ainsi que l’entrave aux procédures de recours contre les consignes du pouvoir exécutif. Ce communiqué a été publié après l’arrestation de la présidente du PDL, Abir Moussi, et son transfert au centre de détention provisoire de Bouchoucha. Elle est accusée d’agression intentionnelle pour semer le chaos en Tunisie, de traitement de données personnelles sans autorisation et d’entrave à la liberté de travail.

Le PDL a exprimé sa préoccupation quant à l’intégrité physique de sa présidente, tenant le pouvoir exécutif pour responsable. Le parti a également mis en garde contre toute tentative visant à créer des obstacles légaux pour l’empêcher de participer aux prochaines élections présidentielles. Le communiqué précise qu’Abir Moussi s’est rendue au Palais de Carthage avec l’avocat du parti et un huissier notaire pour déposer des demandes à la présidence de la République. Cependant, les autorités ont refusé de recevoir ces demandes, ce qui a conduit à son arrestation.

Lorsqu’elle tentait de quitter les lieux en compagnie de ses accompagnateurs, Abir Moussi et les deux autres personnes ont été arrêtées par une importante présence policière. Leurs téléphones ont été confisqués, et Abir Moussi a été emmenée au poste de la sûreté nationale à la Goulette. Elle a été empêchée de rencontrer son comité de défense, en violation des procédures en vigueur. De plus, elle a été interdite de contacter le bâtonnier des avocats et informée qu’elle serait en garde à vue pendant 48 heures.

Le PDL a affirmé qu’il est prêt à utiliser toutes les formes de militantisme pacifiques disponibles pour défendre sa présidente en garde à vue.

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