Le Syndicat des Pharmaciens d’Officine de Tunisie (SPOT) a émis un communiqué exprimant son soutien envers les pharmaciens actuellement détenus, soupçonnés d’être impliqués dans un trafic de substances stupéfiantes en vertu de la loi numéro 52 de l’année 1992 sur les stupéfiants. Le syndicat demande leur libération.
Dans ce communiqué, le syndicat a souligné que les pharmaciens sont régis par les lois 73-55 et 54-69, ainsi que par la circulaire du ministère de la Santé de 2013 concernant la délivrance et la détention des médicaments. Ces dispositions leur garantissent les protections légales nécessaires pour remplir leurs devoirs professionnels de manière adéquate et protéger la santé publique. Le syndicat estime que les procédures énoncées par ces lois obligent le pharmacien à vérifier la légalité de l’ordonnance et la disponibilité du médicament au moment de sa délivrance, mais ne le rendent pas responsable du suivi du parcours des médicaments après leur délivrance.
Naoufel Amira, président du syndicat tunisien des propriétaires de pharmacies, a déclaré à l’Agence Tunis Afrique Presse que la semaine dernière, deux pharmaciens des gouvernorats de Béja et Jendouba ont été arrêtés en raison de la saisie de boîtes de médicaments chez des citoyens, qui ne peuvent être vendues que sur ordonnance médicale et sont destinées au traitement des troubles psychiatriques. Il a ajouté que ces médicaments avaient été acquis dans les pharmacies avec une prescription médicale.