Le gouvernorat de Ben Arous abrite certains des plus grands complexes sportifs du pays, ce qui aurait dû représenter un véritable atout pour le développement du sport dans la région.
Malheureusement, cette richesse est devenue un frein pour les clubs locaux, qui ne bénéficient d’aucune priorité ni avantage dans l’utilisation des stades et des salles du complexe sportif de Radès ou de celui de Borj Cédria.
La situation s’est encore aggravée puisque les clubs d’Hammam-Lif, de Mégrine et de Ben Arous sont désormais privés de jouer dans leurs propres stades le week-end, sous prétexte que le stade de Radès accueille, les samedis et dimanches, les rencontres d’autres équipes, rendant impossible l’organisation simultanée de plusieurs matchs de football dans la région.
En conséquence, ces clubs sont contraints d’accueillir leurs adversaires le lundi, soit un jour de travail et d’études, ce qui les prive non seulement des recettes de billetterie, mais surtout du soutien de leur public.
Cette situation affecte également leurs performances sportives, car ils ne bénéficient pas des mêmes jours de repos que leurs concurrents avant la journée suivante du championnat(généralement le samedi d’après).
Face à cette inégalité, et afin de garantir des conditions équitables pour toutes les équipes dans le cadre d’une compétition loyale, il est impératif que les autorités régionales et nationales interviennent rapidement pour soutenir les clubs du gouvernorat de Ben Arous et dissiper l’idée selon laquelle ils seraient indésirables dans le paysage sportif actuel.
