Afin de dévoiler les injustices qu’il est en train de subir de la part de la Fédération Tunisienne de Natation, le club de natation OLYMPICA a organisé, le jeudi 18 avril 2024, une grande conférence de presse.
Lors de ce rendez-vous, le président de club spécialisé Mounir Hammami, qui était accompagné des membres de son bureau directeur, a rappelé que la FTN avait d’excellents rapports avec l’OLYMPICA et qu’elle n’a commencé à le cibler qu’après avoir osé contester ses décisions devant le Comité National d’Arbitrage Sportif.
Il a ajouté que le verdict de la CNAS, qui a débité la FTN et donné raison au club OLYMPICA, ont par la suite fortement déplu à certains membres de cette instance et particulièrement à une personne qui la dirige presque toute seule en l’absence de son président qui réside à l’étranger depuis des années.
Ce qui les a poussés à réagir d’une manière disproportionnée.
Maher Somaï, l’avocat du club de l’OLYMPICA, a rappelé l’historique de l’affaire indiquant que la CNAS a dépité la FTN en ordonnant le 1er avril 2024, à la Fédération de prendre en considération les performances des nageurs du club de la banlieue sud, Emile Fouzaï, Zieneb et Maram Souissi lors des championnats d’été, de compter leurs résultats dans le classement final du championnat et d’annoncer ce nouveau classement dans un délai de 15 jours.
Selon lui, ces décisions impliquent logiquement le retrait du titre de champion de l’Espérance Sportive de Tunis et son attribution au club de l’OLYMPICA.
«Néanmoins, au moment où on l’attendait l’exécution des décisions du tribunal du sport avant la fin du délai des 15 jours, la FTN nous a surpris le vendredi 12 avril par la prise d’une série de sanctions sans précédent contre le club et contre ses dirigeants.», a indiqué Maître Somaï, qui a rappelé que la fédération a annoncé le vendredi 12 avril le gel de l’activité du club OLYMPICA, son intégration dans un nouveau club dénommé FTN qui dépend financièrement et administrativement de sa tutelle, la radiation à vie de son président Mounir Hammami et son dirigeant Moncef Dhemaied et l’entame de poursuites judiciaires contre eux.
Il a ajouté que le club considère ces décisions comme caduques, car elles ont été prises par un bureau fédéral qui n’a plus aucune légitimité, surtout qu’il s’est avéré que son président réside à l’étranger.
Somaï a indiqué à la fin de cette conférence de presse qu’il a totalement confiance dans le ministère de la jeunesse et des Sports pour réparer ces injustices incroyables et rétablir le club dans ses droits, avant de conclure que l’OLYMPICA continuera à exister malgré tout.
