Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé jeudi à une trêve dans le monde pendant les Jeux olympiques et paralympiques, qui se dérouleront du 23 juillet au 8 août à Tokyo, au Japon.
« Dans quelques jours, des athlètes du monde entier se retrouveront au Japon pour les Jeux olympiques et paralympiques. Ils ont dû surmonter d’énormes obstacles pour participer, en pleine pandémie de Covid-19 », a souligné le chef de l’ONU dans un message vidéo.
« Nous devons faire preuve de la même force et de la même solidarité dans nos efforts pour ramener la paix dans notre monde », a-t-il ajouté.
La trêve olympique est un appel traditionnel à faire taire les armes pendant que les Jeux olympiques se déroulent. « Les peuples et les nations peuvent s’appuyer sur ce répit temporaire pour établir des cessez-le-feu durables et trouver des voies vers une paix durable », a noté M. Guterres.
Selon lui, « rechercher la paix et s’unir autour d’objectifs communs est encore plus important cette année, alors que nous nous efforçons de mettre fin à la pandémie et de construire une reprise mondiale forte, durable et inclusive ».
« J’appelle toutes les parties à un conflit à observer la trêve olympique pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo et à s’appuyer sur elle dans les semaines et les mois à venir », a-t-il conclu.
Participation d’athlètes réfugiés
En juin, le Comité international olympique (CIO) avait annoncé la participation d’une équipe olympique d’athlètes réfugiés aux Jeux de Tokyo.
Après des années d’entraînement, 29 athlètes réfugiés doivent participer à ces Jeux, selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Ils vont concourir dans 12 des disciplines olympiques.
« Avoir survécu à la guerre, à la persécution et à l’angoisse de l’exil en fait déjà des personnes exceptionnelles, mais le fait qu’ils excellent aujourd’hui sur la scène sportive internationale m’emplit d’une immense fierté », avait souligné le chef du HCR, Filippo Grandi. « Leur participation montre ce qui est possible lorsqu’on donne aux réfugiés la possibilité de réaliser leur plein potentiel ».
Ce sera la deuxième fois qu’une équipe d’athlètes réfugiés participera aux Jeux olympiques après les Jeux de Rio en 2016.