Le secrétaire général adjoint et porte-parole de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), Sami Tahri, a indiqué à Mosaïque FM que la réunion de la Commission administrative nationale, qui se déroule actuellement à Hammamet, était prévue avant le mouvement du 2 mars.
Il a expliqué que cette réunion abordera divers sujets, notamment les tensions actuelles dans le pays, l’évaluation du mouvement du 2 mars et les actions à venir. Tahri a souligné que la manifestation à la Kasbah marquera le début d’un processus de lutte, avec un avant et un après le 2 mars.
Par ailleurs, Tahri a rappelé que lors du mouvement de protestation des fonctionnaires et des travailleurs du secteur public, le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, avait envoyé des messages aux autorités pour exprimer les préoccupations des travailleurs et la position du syndicat contre toute atteinte aux droits syndicaux. Cependant, il a regretté qu’une semaine après, les autorités n’aient donné aucun signe, gardant un silence total.
Il a interprété ce silence comme une tentative du pouvoir de contraindre le syndicat à choisir entre s’engager dans son processus ou être exclu.
En conclusion, le porte-parole de l’UGTT a déclaré que le pouvoir avait pris des mesures punitives à l’encontre du syndicat, des médias, des organisations de la société civile, des partis politiques et de tous ceux qui ne le soutiennent pas.