Le premier juge d’instruction du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme a émis des mandats de dépôt à l’encontre de onze agents pénitentiaires, dans le cadre de l’affaire liée à l’évasion de cinq prisonniers classés dangereux de la prison civile d’El Mornaguia. L’interrogatoire de sept autres agents a été reporté, prolongeant leur détention à l’unité de sécurité chargée de l’enquête.
Il est important de noter que le Parquet général du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme avait autorisé les agents de la brigade centrale antiterroriste de la Garde nationale d’El Aouina à détenir 18 agents et personnels du Comité général des prisons et de la rééducation, la plupart provenant de la prison civile d’El Mornaguia. Cette détention était en attente des enquêtes liées à l’évasion des cinq prisonniers terroristes classés comme dangereux.
Suite à l’expiration de la période de détention, une information judiciaire a été ouverte à l’encontre des personnels pénitentiaires détenus. Le premier juge d’instruction du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme a été chargé de mener les recherches et investigations nécessaires. Les accusés ont été interrogés jusqu’au jeudi matin, aboutissant à la décision d’émettre des mandats de dépôt contre onze d’entre eux.