Les journalistes du Los Angeles Times ont été empêchés de couvrir les événements liés à l’attaque d’Israël contre Gaza pendant au moins trois mois. Cette décision a été prise après que certains journalistes aient signé une lettre ouverte critiquant fermement les opérations militaires israéliennes dans les territoires occupés palestiniens. La lettre, signée par plusieurs centaines de journalistes américains, condamnait les bombardements de Gaza, les qualifiant de « massacre » perpétré par l’armée israélienne. Les journalistes exprimaient également leur inquiétude quant à la menace que ces opérations représentaient pour leur sécurité et la collecte d’informations, dénonçant une « suppression à grande échelle de la liberté d’expression ». La lettre critiquait également les principaux organes de presse pour leur couverture jugée trop timide et appelait à une prise de conscience dans la narration des atrocités contre les Palestiniens.