L’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani, qui avait déjà purgé 8 mois de prison pour avoir utilisé l’expression « Heyla Lebled », comparaît aujourd’hui, lundi 3 février 2025, devant la justice pour avoir évoqué les conditions précaires des prisons tunisiennes.
Son procès, en cassation aujourd’hui, s’inscrit dans le cadre du décret 54, une loi controversée qui restreint la liberté d’expression, précise le dirigeant du parti Attayar, Hichem Ajbouni. « Elle risque jusqu’à dix ans d’emprisonnement pour avoir dénoncé un état de fait que de nombreux Tunisiens reconnaissent : l’absence de conditions dignes dans plusieurs établissements pénitentiaires du pays », a-t-il souligné.