Des tensions ont éclaté ce matin devant le siège de la Ville italienne de Turin, lorsqu’un groupe de jeunes a pénétré dans le bâtiment lors de la marche « Non à Meloni ». Selon les premières informations, certains manifestants auraient lancé un extincteur, poussant les forces de l’ordre à intervenir pour rétablir le calme. Environ un millier de personnes étaient rassemblées sur la place : lycéens, étudiants, membres des syndicats FLC CGIL et FIOM, de Legambiente et du mouvement Fridays for Future.
Cette mobilisation, organisée au niveau national par Fridays for Future et par l’Union des étudiants pour défendre « le droit à l’éducation, des bâtiments scolaires adéquats, la représentation étudiante, le bien-être psychologique, l’enseignement et une relation école-travail », a pris une dimension nettement plus politique à Turin. « Nous sommes contre ce gouvernement abject qui détourne les fonds de nos laboratoires pour financer l’industrie de guerre ! », scandaient certains manifestants. Le collectif universitaire Cambiare rotta a dénoncé « l’université du Bernin et le génocide », tandis que les Étudiants indépendants réclamaient « des financements pour l’éducation, pas pour la guerre ».
La situation s’est également tendue à Bologne, où se clôturait aujourd’hui la 42ᵉ Assemblée annuelle de l’Association nationale des communes italiennes (ANCI). Un cortège a tenté de rejoindre les lieux de l’événement pour protester contre la présence de plusieurs ministres. Des affrontements ont éclaté entre les forces de l’ordre en tenue antiémeute, qui bloquaient l’accès, et les protestataires cherchant à forcer le barrage. Les manifestants ont finalement reflué vers le campus universitaire, point de départ de la mobilisation.
