Rabeh Akkaz, président de l’Association de sauvegarde de l’horloge andalouse à Testour, a annoncé aujourd’hui que des démarches sont en cours pour inscrire Testour sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Dans une interview accordée à une radio privée, il a précisé que cette démarche nécessite d’abord un classement au niveau national, basé sur une approche scientifique rigoureuse. Cette étape implique la préparation de dossiers détaillant les spécificités agricoles, naturelles et patrimoniales de la ville.
Akkaz a également souligné que bien que ce processus soit long, il est essentiel pour permettre à Testour de figurer sur la liste mondiale du patrimoine.
En ce qui concerne les projets de l’association, il a annoncé la tenue d’une manifestation culturelle le dimanche 29 décembre, marquant le dixième anniversaire de la restauration de l’horloge de la Grande Mosquée, qui avait été en panne pendant trois siècles. Cette célébration inclura des conférences scientifiques et la participation de la ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi.
L’horloge, située sur le minaret de la Grande Mosquée, date de l’époque andalouse. Son mécanisme à rotation inversée, rare et unique, attire l’attention des Tunisiens et des touristes. Elle est devenue un site touristique incontournable, contribuant au développement du tourisme local et donnant naissance à de nouvelles formes de tourisme, comme le tourisme de montagne.
Enfin, Akkaz a précisé que cette initiative suscite un grand intérêt auprès de divers groupes, y compris des élèves, des étudiants et des chercheurs en patrimoine, qui souhaitent approfondir la connaissance de cet héritage longtemps négligé.