Trois cadres du ministère des Finances, dont le directeur général, ont été placés en détention provisoire par le premier juge d’instruction au pôle judiciaire financier.
Ils sont accusés d’avoir utilisé leurs fonctions pour obtenir des avantages personnels ou pour d’autres personnes, ainsi que de blanchiment d’argent. Cette décision fait suite à une enquête sur des allégations de corruption financière et administrative impliquant ces responsables, menée par le parquet du tribunal de première instance de Tunis. En parallèle, des propositions d’amendement de l’article 96 et de certaines dispositions du code pénal ont été examinées par la commission de la législation générale de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), suite à des présentations respectives du Syndicat des magistrats tunisiens et de l’Ordre national des avocats.