Beaucoup d’encre ne cesse de couler depuis l’annonce, le 14 août, des mesures prises par l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) à l’encontre de la compagnie Tunisair Express, notamment en raison des restrictions imposées par l’Union européenne.
Selon de nombreuses sources, l’EASA a imposé ces restrictions à Tunisair Express en raison de préoccupations liées à la sécurité aérienne. Ce qui a été démenti par la compagnie dans son communiqué suivant :
« La compagnie Tunisair Express porte à la connaissance de ses passagers que l’ensemble de ses vols internationaux sont maintenus et opérés conformément aux plannings initialement établis. Les perturbations ponctuelles survenues les 13 et 14 août résultent de la mise en œuvre d’une mise à niveau informatique exigée par l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) pour la gestion des vols.
Cette évolution technique, actuellement en cours de finalisation, sera pleinement déployée d’ici la fin du mois d’août. Contrairement à ce qui a été véhiculé par certaines parties sur les réseaux sociaux, cette mise à jour ne concerne ni les normes de sécurité ni la navigabilité des appareils, et ne remet aucunement en question la qualification et le professionnalisme des équipages.
Tunisair Express présente ses excuses aux passagers ayant subi des retards, notamment sur les lignes de Malte et Palerme lors des deux journées mentionnées, et les remercie pour leur patience. Chaque jour, les équipes de la compagnie s’emploient à garantir la qualité du service et la ponctualité des vols, afin d’offrir à tous ses passagers une expérience de voyage sereine et fiable. »
Quelles mesures ont été prises ?
Suite à ces restrictions, Tunisair Express a collaboré avec Nouvelair Tunisie ainsi qu’avec la société ACMI Universal Air (basée à Malte) pour maintenir ses opérations, notamment sur des routes clés comme Tunis-Malte, Tunis-Naples et Tunis-Palerme.
Cette nouvelle crise vient une fois de plus confirmer que Tunisair Express traverse une zone de turbulences particulièrement sévère, marquée par des difficultés financières, des retards de vols et une dégradation notable de la qualité du service.
L’avenir de la compagnie dépend désormais de la capacité des autorités tunisiennes à mettre en œuvre, en extrême urgence, un véritable plan de sauvetage, comportant des mesures efficaces pour restructurer l’entreprise, améliorer sa gestion et surtout enrichir sa flotte(composée uniquement de deux avions ATR).
