Pourquoi le passage de Rafah est-il au centre de l’attention médiatique ?
Le passage de Rafah, à la frontière sud de Gaza avec l’Égypte, retient l’attention des médias en raison de son rôle vital dans l’acheminement de l’aide humanitaire et les évacuations. Avec les frontières israéliennes fermées, Rafah demeure le seul moyen pour les habitants de Gaza de quitter la région.
Le rôle d’Israël dans le blocage des aides
Bien que le contrôle direct de Rafah n’appartienne pas à Israël, l’État impose ses lois et surveille activement le sud de la bande de Gaza. Israël a renforcé son blocus depuis le 7 octobre, obligeant Rafah à devenir le seul point d’entrée pour l’aide humanitaire à Gaza.
Les défis de l’acheminement de l’aide
Israël complique la situation avec des contrôles minutieux via la base militaire de « Kerem Shalom ». Rafah, initialement conçu pour un usage civil, n’est pas équipé pour l’acheminement massif de l’aide humanitaire. Les camions traversent le poste égyptien de Rafah, puis le point égypto-israélien d’Al-Awja/Nitzana, entraînant des retards importants.
Pourquoi l’Égypte restreint-elle l’accès à Rafah ?
L’Égypte, seule frontière arabe avec Gaza, craint un exode massif de Palestiniens pouvant déstabiliser la région. Les relations tendues avec le Hamas depuis 2007 et les préoccupations sécuritaires dans le nord-est du Sinaï contribuent à ces restrictions.
Les conséquences humanitaires
Les Nations unies signalent une situation critique dans les hôpitaux de Gaza, avec 137 attaques en 36 jours, causant 521 morts et 686 blessés. Les restrictions entravent également l’accès aux produits de première nécessité, conduisant à des actes désespérés de la population.
Appels à l’action
L’ONU tire la sonnette d’alarme sur la situation désastreuse, soulignant la nécessité d’une action immédiate. Les négociations sur les otages entre le Hamas et Israël sont également bloquées en raison de la gestion critique de la situation à l’hôpital Al Shifa.
La crise à Gaza, exacerbée par le blocage des aides humanitaires à travers le passage de Rafah, nécessite une réponse urgente de la communauté internationale pour éviter une catastrophe humanitaire.