Le président de la République, Kaïs Saïed, a assuré, ce vendredi, lors de son entretien avec les représentants de la corporation des banquiers, qu’il a entrepris de mettre en œuvre l’article 80 de la constitution, qui peut être activé en cas de danger imminent menaçant le pays, car, effectivement, il y avait danger.
Et le plus grand danger pour la Tunisie, a-t-il précisé, c’était le parlement. Il a ajouté qu’il révèlera, bientôt, ce que faisaient ces députés, qui percevaient des pots de vin, pour faire passer certaines lois, dans l’intérêt des corrompus, ou pour les protéger.
On comprend, dès lors, de son discours, que pour lui, le parlement c’est fini, et qu’il n’y a aucun espoir à ce qu’il reprenne ses activités. Du moins, dans sa dernière version !