La police italienne a annoncé mercredi avoir démantelé un réseau de trafic de migrants, principalement vers la France et avoir arrêté 17 personnes, principalement originaires d’Afrique francophone.
Le groupe de passeurs a conduit des centaines de personnes en Europe, surtout en France, en provenance d’Afrique, selon les autorités.
Onze citoyens de Côte d’Ivoire, un du Mali, quatre de Guinée et un du Burkina Faso ont été arrêtés, tous soupçonnés d’association de malfaiteurs visant à faciliter l’immigration clandestine. Ils résidaient tous en Italie et étaient liés à d’autres cellules opérationnelles en Afrique.
Les prix pour les différentes étapes du voyage des migrants variaient de 200 à 1 200 euros. Les femmes, en particulier, étaient vulnérables et certaines ont été contraintes d’offrir des prestations sexuelles aux passeurs. La justice italienne a émis huit mandats d’arrêt supplémentaires contre des citoyens ivoiriens et guinéens qui n’ont pas pu être exécutés car ils ne se trouvaient pas en Italie.
