Trente Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes ont retrouvé la liberté au cours de la nuit de mercredi à jeudi, suite à la mise en œuvre de l’accord de trêve entre Israël et le Hamas, selon l’annonce de l’Autorité pénitentiaire israélienne.
La libération de ces prisonniers a été conditionnée à celle de 16 otages israéliens et étrangers par le Hamas. Préalablement, le Qatar, acteur principal de la médiation de la trêve, avait spécifié que parmi les détenus palestiniens libérés se trouvaient 16 mineurs et 14 femmes.
Parmi les personnalités libérées, on compte Ahed Tamimi, une militante de 22 ans devenue une figure emblématique pour les Palestiniens résistant à l’occupation israélienne. Elle avait été arrêtée pour une publication sur Instagram que, selon sa famille, elle n’avait jamais réalisée. Narimane, la mère d’Ahed, dont le mari avait également été arrêté, a affirmé que sa fille n’était pas à l’origine de cette publication et qu’elle n’était même pas en mesure d’ouvrir un compte sur les réseaux sociaux.
Depuis son entrée en vigueur le 24 novembre, l’accord de trêve a déjà conduit à la libération de 70 otages israéliens et de 210 prisonniers palestiniens.