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Tunisie

Mseddi dénonce l’ingérence étrangère dans les affaires tunisiennes

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La députée Fatma Mseddi a déclaré que diverses organisations tentaient de contrecarrer sa proposition de loi sur les associations, déposée il y a plusieurs semaines. Elle a mentionné qu’un député allemand avait également abordé le sujet lors d’une visite en Tunisie.

Lors de son intervention le 13 février 2024 dans l’émission « Sbeh El Ward » animée par Hatem Ben Amara sur Jawhara Fm, Fatma Mseddi a expliqué que le député allemand en question n’aurait pas dû discuter de la question des associations et de leur relation avec ces entités. Elle a précisé qu’une délégation allemande s’était rendue à l’Assemblée des représentants du peuple sous prétexte d’une réunion sur la numérisation, dirigée par le président de la commission de la numérisation. Fatma Mseddi a souligné que parler de la relation entre l’État et la société civile constituait une ingérence dans les affaires tunisiennes et portait atteinte à la souveraineté nationale. Selon elle, la délégation allemande aurait dû discuter de la numérisation avec le gouvernement et non avec le parlement, et le député n’aurait pas dû aborder la question de la société civile.

Elle a affirmé que la souveraineté de la Tunisie était primordiale et qu’aucune ingérence étrangère dans les affaires tunisiennes n’était tolérée. Fatma Mseddi a également accusé le député allemand en question d’être sioniste, d’avoir critiqué le président de la République Kaïs Saïed et d’avoir appelé à l’isolement de la Tunisie sur la scène internationale. Elle a affirmé que ce député était en relation avec des individus accusés de conspiration contre l’État, et a souligné que sa position était alignée sur celle du président Saïed, visant à limiter les financements étrangers suspects. Elle a annoncé la tenue d’une conférence de presse à 11 heures au siège du parlement et a déclaré que le parlement était un rempart de la souveraineté nationale.

Concernant le décret n°88 sur l’organisation des associations, Fatma Mseddi a critiqué ses lacunes et affirmé qu’il ne permettait pas à l’État tunisien d’exercer un contrôle adéquat. Elle a plaidé en faveur de l’adoption d’une loi organique pour remplacer ce décret datant de 2011, soulignant que ces textes avaient engendré un chaos et favorisé la formation d’organisations douteuses.

Quant aux travaux de la commission des droits et des libertés, Fatma Mseddi a déclaré que les députés portant la proposition de loi n’avaient pas encore été auditionnés, malgré sa présentation à l’Assemblée des représentants du peuple depuis septembre 2023. Elle a accusé certains de chercher à entraver l’adoption de cette proposition de loi.

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