De nouveaux éléments bouleversants relancent l’enquête sur le décès énigmatique d’une sexagénaire à Chaba, gouvernorat de Mahdia, survenu en juillet 2018. Après un témoignage accablant de l’épouse d’un suspect, l’affaire, initialement classée comme une mort naturelle, a été réouverte par la chambre d’accusation de la cour d’appel de Monastir.
Selon Farid Ben J’ha, porte-parole des tribunaux de Monastir et Mahdia, l’enquête a été réactivée sur la base de nouvelles preuves, conformément à l’article 121 du Code de procédure pénale. Le témoignage crucial, enregistré le 6 janvier 2025, provient de l’épouse du principal suspect, qui a révélé des détails glaçants. Elle affirme que son mari a volé les bijoux de la victime, sa parente, avant de l’étrangler et de mettre en scène sa mort comme un accident.
Le corps de la victime, retrouvé en décomposition à l’époque, n’avait pas révélé de signes évidents de violence selon le rapport médico-légal initial. Cependant, les doutes exprimés par la famille trouvent aujourd’hui un écho avec ces nouvelles déclarations.
L’épouse du suspect explique avoir gardé le silence pendant sept ans en raison des menaces de mort proférées par son mari. Elle affirme également avoir refusé les bijoux volés et l’avoir menacé de le dénoncer. Craignant les répercussions, elle s’était abstenue de révéler la vérité jusqu’à maintenant.
Face à ces accusations, le suspect a été arrêté et une enquête approfondie a été relancée. Les experts médico-légaux et les techniciens en criminalistique sont mobilisés pour examiner ces nouveaux éléments, qui pourraient enfin apporter des réponses à une affaire qui a troublé toute une région.
